Table des matières
Le workflow, ou flux de traitement, est la routine mise en place pour arriver à la photographie finale. A partir du moment où la photographie est une passion (voire un travail), le photographe génère beaucoup de photographies. Aussi, le numérique et les capacités de stockage toujours plus grandes ont fait exploser ce constat.
Adopter un workflow, c’est avoir pour objectif d’éviter de perdre du temps précieux. Pour cela, il est impératif de rationaliser l’ensemble des étapes permettant de créer l’image finale. Le processus créatif est, lui, sauvegardé et intact. A contrario, tous les aspects autres et avec peu de valeur ajoutée (préparation, post-traitement, impression, …) sont soit scriptés (tâches répétées), soit automatisés.
Les partages d’expérience, la pratique de la photographie vont vous permettre d’améliorer votre propre workflow. En effet, il faut garder en tête que le temps est une donnée absolue. Ainsi, il me semble qu’il soit plus intéressant d’en avoir le plus possible pour la créativité plutôt que de passer trop de temps dans des tâches rébarbatives. Qu’en pensez-vous ? 😉
Enfin, tâches rébarbatives ne veut pas dire tâches inutiles. En effet, elles peuvent être très importantes comme celle de la sauvegarde.
Workflow de la prise de vue
Dans mon cas, le workflow ne comprend pas uniquement la partie post-traitement des photographies. Et, il démarre bien avant la séance de photographies.
Le sac à dos
En premier, le sac à dos comprend toujours mon matériel et est prêt à partir. Si cela vous intéresse de retrouver la description de son contenu ainsi que son organisation, je vous encourage à cliquer sur le lien : contenu de mon sac à dos photo. Ainsi, au moment de partir en balade, je sais que je n’ai à penser à rien. Car tout est déjà dans le sac 🙂
Le reflex et ses réglages
En particulier, le reflex numérique utilisé est toujours dans les réglages adéquats. Ici, votre expérience seule vous permettra d’arriver à des réglages optimaux. Toutefois, si vous souhaitez en savoir plus sur mes réglages, je vous invite à cliquer sur ce lien : réglages du reflex numérique.
Évidemment, pendant la prise de vue, c’est place à la créativité tout en respectant la Nature, évidemment 🙂
Toutefois, une fois rentré à la maison, une étape à ne pas négliger est le nettoyage de vos objectifs, en particulier les lentilles frontale et arrière.
Workflow informatique
Nous abordons maintenant la partie la plus complexe car purement informatique.
Arborescence physique
Après une séance photo, les photographies sont copiées dans l’ordinateur, pas n’importe où. Ainsi, l’arborescence dans le répertoire Photographies/ est organisée de cette manière :
- Amis
- Famille
- Événements
- Export (répertoire de sauvegarde des exports jpeg)
- Nature
- Vacances
Évidemment, tout cela dépend de vos centres d’intérêt ! Si nous prenons le répertoire Nature/ comme exemple (je suis avant tout photographe de Nature), il se décompose de cette manière :
- Nature :
- Cieux (Pour les nuits sous les étoiles)
- Randonnées (Pour toutes les sorties Nature)
- Jardin (J’adore mon jardin et il y a tellement de petits insectes !)
Et enfin, par sortie photo, je crée un unique répertoire. Alors, le nom du répertoire est systématiquement préfixé par la date du jour de la sortie. Le format AAAAMMJJ est utilisé. En effet, cela permet à l’affichage d’avoir un classement automatique par date, comme vous pouvez le voir sur l’image ci-dessus.
Workflow dans Lightroom
Le logiciel de catalogage et de traitement que j’utilise est celui d’Adobe : Lightroom. Toutefois, les étapes présentées plus bas doivent pouvoir se traduire dans votre logiciel préféré.
Importation et traitement
A l’import des photographies (par ajout de dossier), l’ensemble des photos du répertoire choisi est sélectionné. Ensuite, deux presets sont systématiquement appliqués : la correction automatique des déformations de l’objectif ainsi que la mise à jour des données EXIF de copyright (ajout de mon nom/prénom dans les métadonnées des photographies).
Ensuite, je passe dans le module de développement pour réaliser un premier tri uniquement basé sur la netteté du sujet. Si le sujet n’est pas net, la photographie part à la poubelle. Ensuite, sur celles qui restent, je réalise une seconde passe pour ne sélectionner que les photographies qui me « parlent » (au creux de l’oreille 😉 ).
Ainsi, pour le développement, je ne me concentre que sur quelques photographies. Pour celles-ci, je positionne une note à 5 étoiles et laisse libre court à ma « créativité » !
Arborescence logique : le catalogue
Lightroom permet la gestion d’un catalogue. Le catalogue permet de classer les photographies en fonction de toutes les données EXIF de vos photographies. Ces EXIF sont par exemple la date de prise de vue, les caractéristiques de votre appareil photo, les données de prise de vue, les tags, etc. J’insiste que les tags car c’est ce sur quoi je base mon catalogue. Ainsi pour chaque photographie, j’initialise les tags en fonction des espèces (végétales et/ou animales) présentes. Comme vous pouvez le voir sur l’image à droite, l’arborescence du catalogue me permet de retrouver très vite les photographies pour un type d’insecte 🙂
Ainsi, à chaque nouvelle espèce, je crée une collection dynamique. C’est extrêmement pratique car dès que pour une photographie, un tag est placé, la photographie sera instantanément placée dans la bonne collection dynamique ! Du pur bonheur pour celles et ceux qui aiment que tout soit bien rangés et quel gain de temps !
Impression et sauvegarde
J’aime exporter mes photographies en jpg pour me permettre de les diffuser sur ce site et sur ma page Facebook. Et si vous souhaitez imprimer vos photographies, l’export est indispensable.
Pour gagner du temps dans cette tâche, il vous faut créer des profils d’exportation. Ainsi, à l’export d’une photographie, il suffit de choisir le format plutôt que de devoir paramétrer l’ensemble de l’export (et des paramètres il y en a beaucoup !).
Finalement, la dernière étape du workflow consiste en la sauvegarde du travail réalisé. Pour cela, je vous invite à consulter l’article suivant : Sauvegarde de vos photographies.
J’espère avoir été clair dans l’écriture de cet article et que sa lecture vous aura permis d’estimer à quel point la mise en place d’un workflow peut vous être bénéfique. Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à utiliser l’espace commentaire ci-dessous ou à me contacter, je me ferai un plaisir de vous répondre !
PS : La photographie en tête de l’article est présentée en cliquant sur ce lien : Je me sens observé.
2 commentaires sur “Le workflow : vers la photographie finale”
Il va vraiment falloir que je me penche plus sérieusement sur les fonctionnalités de ligthroom. Pour l’instant, je n’utilise que les traitements de bases, photo après photo…
L’important est de ne pas se sentir frustrer. Si tes photos te plaisent ainsi, pourquoi changer ? Après dans cet article, il s’agit de gagner du temps 😉 merci pour ta venue et à bientôt ! Et si tu as des questions, n’hésites pas 🙂