Georges était un révolutionnaire.
A la lutte, pourtant sans partenaire.
Virevoltant d’une branche à l’autre,
Vivant, tu étais l’un des nôtres.
Georges, tu as maintenant l’œil noir.
Éteint, je t’ai vu allongé sur le trottoir.
Tu étais toujours à l’affut d’un ver,
Recyclage infini, tu retournes à la terre.
Quelques mots pour un oiseau, un beau Rougegorge familier (Erithacus rubecula) vu ce matin entre mes pas. Trop pressé pour lui souhaiter bon vent, je le fais ici et maintenant.
6 commentaires sur “A mon ami, Georges le Rouge”
oh quelle triste nouvelle! Pauvre Georges! Adieu, bel oiseau! lui as-tu trouvé un petit coin sympa pour qu’il retourne à la terre, justement ?
Moi j’ai mon petit coin à oiseaux, sous le châtaignier, là où j’accumule les feuilles mortes ramassées. Il m’est arrivé encore récemment de m’arrêter sur la route du bourg et de ramasser un petit accenteur qui s’était fait taper par une voiture. Je l’ai ramené à la maison, il est au jardin, avec d’autres petits titis trouvés çà et là.
Bonjour Pascale, malheureusement non car je partais pour le travail et étais passablement en retard 🙁 Comme toi, j’aurai aimé qu’il retourne à la terre nourricière.
La mort d’un oiseau me rend toujours triste … Bon vent petit rouge !
Merci Brigitte, ce matin, c’est la première fois que je voyais étendu le corps d’un oiseau sauvage … quelle tristesse 🙁
Oh je comprends ! j’ai été peiné lorsque j’ai trouvé un rouge queue qui s’est trouvé enfermé dans mon garage ..Surtout que j’en voyais très peu par chez moi … En verrai-je d’autres ? Je suis aussi triste lorsque je vois des écureuils allongés sur la route . Bonne fin de journée