Voici sûrement ma dernière photo de libellules pour cette l’année. C’est aussi la plus dure à coups sûrs et un véritable sauvetage chanceux ! En effet, j’avais très envie d’immortaliser le vol d’un couple de libellules. Une bonne partie de mes sorties des mois de septembre et octobre a été passée autour d’une mare où folâtrer de très nombreux Sympétrum striés (Sympetrum striolatum). Plusieurs centaines de photos ont été prises pour une seule potable : celle que je vous présente ici !
La Nature sait aussi apprendre l’humilité 🙂
D’un point de vue technique, le taux d’échec est très important car les libellules en vol vont vite et ont un comportement passablement erratique. En effet, les changements de direction sont véritablement imprévisibles ! Pour cela, j’ai préféré utiliser mon téléobjectif plutôt que l’objectif macro. Il est certes moins lumineux (ouverture minimale plus petite : f/6.3 contre f/2.8). Toutefois, sa focale plus grande (600mm contre 105mm) permet de se situer plus loin des sujets et donc de ne pas les importuner. Enfin, cela garantit d’avoir une profondeur de champ plus importante. Cela permet donc d’augmenter la probabilité d’avoir le sujet bien net ! En effet, ici, tout est une question de probabilité, le mode rafale est obligatoire. Enfin, au début, j’essayais de suivre les couples de libellules avec l’autofocus, c’est peine perdue. Finalement, j’ai préféré observer les allers et venues des insectes pour voir s’il n’y avait pas une zone préférentielle sur la mare. Je faisais le focus sur la zone et je déclenchais dès que des couples approchés. Patience et longueur de temps …